Une petite cure
Depuis que j'ai repris le boulot, j'accumule la fatigue. Enfin quand je dis j'accumule, c'est plutot que je suis toujours fatiguée parce que côté heures de sommeil, j'en ai en stock ! Je dors en moyenne plus de 9 heures par nuit mais rien n'y fait, je suis toujours aussi fatiguée, sans joie, limite les larmes aux yeux pour un oui ou pour un non ! Mardi, j'ai décidé de rendre une petite visite à mon médecin (bon ok, on m'a fortement poussé jusqu'à son cabinet).
Mon docteur est un homme rigolo. Au début, c'était surtout sa tenue vestimentaire qui m'amusait : noeud papillon à pois sur une chemise à rayures. Un vrai clown quoi ^_^. Mais plus le temps passe et plus je m'apercoie que je l'apprécie bien en tant que médecin. En plus il s'est amélioré niveau habillage donc je n'ai plus peur de rigoler en le voyant arriver ;-). Enfin tout ça pour vous dire que j'ai été le voir. Je lui ai expliqué mon problème : j'suis triste docteur ! J'ai été un peu plus dans le détail en précisant l'opération, la perte de poids (mais ce n'est pas ça qui me rend triste, bien au contraire !), la fatigue qui ne part pas malgré les heures de sommeil, la tristesse qui s'accroche à moi comme une sangsue... Il a eu peur que je fasse un début de dépression. Rien que le mot m'a fait peur ! Il m'a demandé si au boulot, ça allait. Justement, je m'ennuie un peu à mon bureau mais les déplacements sont encore trop fatiguants, et euh ... en fait, je suis dans un cercle vicieux là non ?
Après m'avoir prescrit une cure de fer et de vitamines, mon médecin m'a dit d'oser dire à mon boss que je n'étais pas du tout occupée durant ma journée afin que celui-ci me trouve une occupation me permettant de m'occuper l'esprit ...
Je prends bien mes petites pillules matin, midi et soir. J'ai avoué à mon boss que je ne me trouvais pas rentable pour la boîte actuellement et que ça m'embetait. Il m'a regardé avec des yeux tout ronds en répondant "que tu le penses est une chose, que tu me le dises à moi, fallait oser, mais ce que j'en pense moi, c'est tout autre !".
On verra dans un mois si je suis mieux ...
Mon docteur est un homme rigolo. Au début, c'était surtout sa tenue vestimentaire qui m'amusait : noeud papillon à pois sur une chemise à rayures. Un vrai clown quoi ^_^. Mais plus le temps passe et plus je m'apercoie que je l'apprécie bien en tant que médecin. En plus il s'est amélioré niveau habillage donc je n'ai plus peur de rigoler en le voyant arriver ;-). Enfin tout ça pour vous dire que j'ai été le voir. Je lui ai expliqué mon problème : j'suis triste docteur ! J'ai été un peu plus dans le détail en précisant l'opération, la perte de poids (mais ce n'est pas ça qui me rend triste, bien au contraire !), la fatigue qui ne part pas malgré les heures de sommeil, la tristesse qui s'accroche à moi comme une sangsue... Il a eu peur que je fasse un début de dépression. Rien que le mot m'a fait peur ! Il m'a demandé si au boulot, ça allait. Justement, je m'ennuie un peu à mon bureau mais les déplacements sont encore trop fatiguants, et euh ... en fait, je suis dans un cercle vicieux là non ?
Après m'avoir prescrit une cure de fer et de vitamines, mon médecin m'a dit d'oser dire à mon boss que je n'étais pas du tout occupée durant ma journée afin que celui-ci me trouve une occupation me permettant de m'occuper l'esprit ...
Je prends bien mes petites pillules matin, midi et soir. J'ai avoué à mon boss que je ne me trouvais pas rentable pour la boîte actuellement et que ça m'embetait. Il m'a regardé avec des yeux tout ronds en répondant "que tu le penses est une chose, que tu me le dises à moi, fallait oser, mais ce que j'en pense moi, c'est tout autre !".
On verra dans un mois si je suis mieux ...